Ben Danniels : Examen d'Entrée.

TEST D'ENTREE
24 / o5 / o8

Pour les besoins du test, Ben monte son ancien cheval, Caliban, un étalon noir.
C’était auparavant, lorsqu’il montait encore chez son grand père.
( Pas sûr que ce soit le bon endroit pour poster mais ce soir j'ai le cerveau ramollo )

Puis je sais bien que les Transitions c'est pas non plus le Nirvana mais c'est quand même les bases et ça reste très important lorsque l'on monte ( et je parle d'expèrience ^^ ).

J'préviens de suite, je prends mon temps parce que moi et les résumés c'est pas ça. J'préfère en faire plus que pas assez. Mais ça viendra avec le temps je ferrais plus dans le vif du sujet et tout le tralala. Mais pour le moment, bonne chance à celui qui me note et merci d'avance. ( Pas besoin de tout lire, vous pouvez survoler je vous en voudrais pas le moins du monde parce que quand c'est long comme ça, c'est un peu chiant à la fin même si j'essaye que ça le soit pas. Enfin bref, je suis à nouveau en train de dire trente pages pour rien donc je m'arrête là vous avez comprit l'idée ^^. )

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Travail sur le plat. Les changements d’allure.
Exercices à travailler :
Les transitions montantes :
- Arrêt – Pas *
- Pas – Trot *
- Trot – Galop *
- Pas – Galop
Les transitions descendantes :
- Pas – Arrêt *
- Trot – Pas *
- Galop – Trot *
- Trot – Arrêt
- Galop – Arrêt

Les exercices suivit d’une ‘*’ sont ceux normalement acquis qui ne demande qu’à être perfectionnés. Ceux non suivit d’une étoiles formeront le gros du travail de cette séance.

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PREPARATION & DETENTE

Il faisait plus que chaud pour ce premier jour de juillet. Premier jour de juillet qui signifiait beaucoup pour la petite silhouette qui s’avançait vers les luxueuses écuries dans lesquels Caliban l’attendait très certainement, impatient de sortir au grand air. Le jeune homme habillé d’une paire de boots en cuir et de chaps complètes sur son pantalon crème, et vêtue en haut d’un simple tee-shirt blanc, impeccable, se passa une main dans ses cheveux blonds comme la paille sous le soleil. Il était fraîchement réveillé et le fait qu’il ne soit que 7h30 du matin ne semblait pas le déranger outre mesure. Il apposa doucement sa main contre le lourd battant en bois et poussa doucement. La porte, parfaitement équilibrée et très bien huilée, pivota sans que Ben ait à produire le moindre effort. Il aurait pu l’ouvrir du petit doigt. Enfin, c’est une image hein. Il passa rapidement de l’extérieur, avec tout ses petits bruits du matin ; les oiseaux qui se réveillaient en piaillant, les voitures dans le lointain et la rumeur des nombreuses personnes qui se réveillaient doucement dans leur chambre, les yeux encore pleins de sommeil. Ben parcourut rapidement l’allée cimentée et arriva bientôt devant un box. Un box duquel sortait la tête noire comme l’ébène d’un étalon Selle Français croisé avec un Poney Français de Selle. Ben pressa sa tête contre celle de l’étalon et déposa un petit baiser sur son front.

« Bon mon p’tit gars, on va travailler sur le plat aujourd’hui. Ca te va ? »

Question subjective bien sûr. Etant donné que Caliban aurait eut du mal à lui répondre. Mais néanmoins, l’étalon secoua la tête comme en signe de contentement. Ben rigola doucement, veillant à ne pas réveiller les autres chevaux. Il prit le licol en cuir avec une plaque où était gravé le nom de l’étalon et rentra dans le box de l’étalon. Il flatta doucement l’encolure musclée de l’étalon avant de le faire sortir. Nul besoin de longe avec lui. Le jeune homme attrapa le sac à pansage qui traînait près du box et commença le pansage. L’étrille sur les parties charnues. Le bouchon pour faire tomber la poussière décollée par l’étrille. Et enfin, la brosse douce pour lustrer le poil et nettoyer la tête. Comme d’habitude, Caliban se mit à lever le plus haut possible la tête. Ben dut batailler quelques temps mais il finit par y arriver. Une fois cela fait, il ne resta plus que l’éponge humide pour les naseaux et les yeux, en changeant d’éponge à chaque fois. Puis enfin un petit coup d’époussette, Ben était quelque peu tatillon et Caliban aimant se faire pouponner. Une fois son travail finit, le jeune homme aux cheveux blond comme les blés recula d’un pas puis de deux. Il admirait son travail. Bon, maintenant, il ne lui restait plus qu’à harnacher l’étalon qui semblait plein d’énergie. Rapidement posée sur son dos, une selle pas franchement reluisante mais plutôt usée par les utilisations multiples. Un tapis blanc qui mettait en valeur la noirceur de l’étalon tout en étant assez épais pour le protéger efficacement. Un amortisseur en gel pour une bonne protection. Un filet bien ajusté, avec juste ce qu’il fallait de pli dans le mors simple. Pourquoi un mors simple ? Parce que Ben était l’adepte de la simplicité. Il pensait qu’on pouvait arriver aux mêmes résultats avec un mors simple qu’avec un mors à aiguilles ou autre. Il avait juste rajouté des rondelles pour éviter que les mors ne s’enfoncent trop profondément dans la bouche et éviter de blesser la bouche fragile de son étalon. Bref, une fois les derniers ajustements fait, le jeune homme laissa tomber à bas le licol et attrapa les rênes de son étalon. Direction la carrière de Dressage.

Aujourd’hui, nul Palefrenier ou Professeur particulier pour l’aider. Il se débrouillerait seul. Cependant, il avait fait la fête hier et il ne se sentait pas de s’embarquer dans un truc trop complexe. Il savait fort bien qu’il ne savait pas tout sur l’équitation, loin de là. Et réviser ses bases ne pouvait pas faire de mal. Donc aujourd’hui, c’était Changement d’Allure. Ben releva les étriers. Pour la détente, pas d’étriers, on travaille l’assiette quelque peu. Il utilisa un plot pour soulager le dos de sa monture et se mit rapidement en selle. Reprenant ses rênes, Ben mit son bassin en avant et, avec une très légère pression des mollets, il mit en avant Caliban qui, bien content d’aller travailler dehors, lança une petite ruade et partit au petit trot. Ben se redressa immédiatement et calma doucement son cheval en le caressant. L’étalon noir était très réceptif au calme qui émanait de Ben. Celui-ci chuchota doucement à l’oreille du jeunot.

« Eh … Doucement mon gars. On fait les changements d’allure aujourd’hui. Tant montant que descendant. »

L’étalon hocha rapidement de la tête et s’ébroua mais consentit à revenir au pas. Pff, il allait être on ne peut plus mal si jamais l’étalon se mettait à faire des siennes. Doucement, le jeune homme serra les hauts des cuisses pour bien se positionner. Laissant les rênes les plus longues possible pour laisser l’étalon allonger son encolure, Ben fit quelques élévations des cuisses. Ainsi, il était bien positionné sur sa selle et sa cuisse et son bas de jambes tombèrent bien comme il faut le long du quartier. Reprenant quelque peu les rênes, il entreprit de commencer la détente de son étalon.

Tout d’abord, le pas. 5 minutes car avec la chaleur qu’il faisait, le jeune homme voulait faire une séance courte mais efficace. Ce n’était néanmoins pas une raison pour bâcler la détente et Ben ne le savait que trop bien. Il avait néanmoins, avant même de panser son cheval, fait attention à ce que celui-ci est bien but. Pas question d’aller travailler sous le soleil plutôt chaud avec un cheval n’ayant pas bu. Ce n’était pas non plus le moment de tomber en déshydratation avec les concours qui s’annonçaient. Remontant sur ses rênes mais pas trop non plus, il laissa marcher large son étalon, lui faisant décrire des cercles et des diagonales, ainsi que des serpentines et des doublés. Tout ce qui pouvait sans trop de problème mettre en jambes l’étalon. De plus, ils allaient travailler les changements d’allure. Mais ce n’était pas le travail basique, sans approfondissements. Non, ils leur fallaient chercher la légèreté et la simplicité. Pas besoin d’en faire trop, mais il fallait un geste net et précis avec une réponse immédiate et précise. Bref, tout cela était bien joli mais à force d’être dans la lune, Ben trouva bientôt au centre de la carrière, avec un étalon qui s’endormait. Mécontent contre lui-même, le jeune homme remonta doucement sur les rênes et pressa ses mollets pour réveiller un peu Caliban.

« Je te croyais plus réveillé que ça Cab’, tu me déçois … »

L’étalon ronfla sérieusement des naseaux puis se remit en route de bonne grâce tout de même. Il avait la tête certes un peu haute mais il était toujours ainsi et ne commençait à la baisser qu’après bien 30 minutes de travail sur les cessions. Autrement dit, il n’aurait pas la tête en bas avant un petit bout de temps. Mais chaque chose en … son temps, Ben n’était pas si pressé pour avoir des résultats immédiats. Alors, revenons en au pas ou Ben allait de nouveau se trouver en plein milieu de la carrière et là, il avait pas l’air con je vous jures ^^. Sa bombe lui tombant devant les yeux, il la resserra d’un geste impatient et emmena son étalon sur la piste pour travailler le pas. Après 5 minutes de pas dans tous les sens possible et imaginable et s’en s’être à nouveau arrêté au milieu du manège ( un record ! ), le jeune homme se redressa légèrement pour arrêter son étalon. Et c’est là que virent les premiers problèmes. Parce qu’il faut que je vous explique. Si Monsieur Ben voulait tant travailler les transitions, c’est que cela posait un réel problème à Caliban. Pourquoi ? Tout simplement parce que Môsieur ne comprenais pas pourquoi quand on lui demandait de s’arrêter pour repartir ensuite au pas. C’était plus qu’idiot non ? Eh bah voilà exactement ce que pensait Caliban. Mais passons. Revenons en plutôt à notre jeune ami qui avait quelques peu du mal à arrêter l’étalon. Mine de rien, il y arriva ( et oui, c’est pas une buse mais quand même >< ) et finit par s’arrêter au milieu du manège. Prenant une voix on ne peut plus menaçante, il se pencha doucement vers son cheval qui tourna de l’œil ( façon de parler hein ! ) pour le fixer. Tout en parlant, Ben le menaça gentiment du doigt.

« Toi mon petit gars, va falloir travailler les transitions sinon on est dans la caca ! »

Et, une fois n’est pas coutume, l’étalon hocha doucement de la tête. Bon. Maintenant, le trot. Là, je vais pas vous en faire un paquet, il n’y eut pas de problème vu que Ben ne lui demanda qu’à deux reprises de repasser au pas. Puis le galop. Alors là, Caliban, tout joyeux de galoper, oublia presque le fait qu’il avait un cavalier sur le dos. Je dis presque parce que lorsqu’il démarra en série de coup de cul et autre, il se fit magistralement enguirlandé. Pas méchamment mais juste histoire de marquer le coup une bonne fois pour toute.

« Bon, ça va maintenant hein ? On se calme et on progresse, d-o-u-c-e-m-e-n-t ! Ok ? »

Là, l’étalon se montra plus sage le reste de la détente. Enfin ils pouvaient commencer le réel travail. Ce n’était pas trop tôt. Bon, on commence par le plus difficile certes mais le plus important ; les transitions descendantes. Après tout, il valait mieux pouvoir arrêter son cheval avant d’accélérer non ? La première chose qu’on apprenait aux enfants n’était pas de se redresser, les épaules légèrement en arrière pour s’arrêter ? Et bah alors ? Bon mais assez parlé, commençons le vrai travail.