~| Rendez-vous qui n'en est pas un |~ [Camelia]

Alejandro avait finement panser sa jeune jument et l'avait sellé avec légerté, une petite bride sans têtière ni montant de filet rnait sa tête rectiligne mais haute. Il sortit des écuries de sprofesseurs en tenant la jument en main, cette dernière fièrement campée sur ses quatre fers. Puis, il se dirigea d'yb pas hatif et vif vers le manège olympique, apréhendant sa rencontre avec la jeune Camelia.

Mais, avnat de s'y rendre, il passa un pied dans l'étrier et se mit en selle avec souplesse, passant sa jambe aciennement handicappée par dessu le dos jeune de sa jument et s'assied confortablement mais délicatement sur le siège en cuir. Il mit Poussière au pas en souriant discrètement, en route vers le manège!

Camélia avait rendez-vous en plein milieu de la nuit, celà pouvait paraitre incensé mais c'était pourtant bien réel. La jeune fille c'était rendu aux écuries pour préparer Feville en ne le chargeant pas trop. Elle lui avait simplement mit un licol et des protections aux membres car en pleine nuit qui sait ce qu'ils pouvaient rencontrer. C'était un soir où la lune était presque pleine excitant soit disant un poil plus les entiers ainsi que les juments. Mais la jeune fille s'en fichait car son cheval lui était un hongre calme et posé.

Camélia l'emmena en main jusqu'au manège, ils attendaient tout deux l'arriver de l'autre couple. La jeune fille appréhendait beaucoup la rencontre ne sachant s'il allait l'apprécier au bien au contraire ne pas vraiment l'aimer. Enfin après tout Camélia s'en fichait un peu, il était marié avec deux jeunes filles donc elle n'allait pas s'attarder sur un homme déjà marié. Mais quand elle le vit arriver, elle changea un peu d'avis. Il se trouvait être vraiment très beau, encore plus qu'à la cam mais bon la beauté ne faisait pas tout quand il fut à côté d'elle la jeune fille le salua d'un signe de tête et monta souplement et avec légèreté sur le dos à cru de son hongre.

> Bonsoir <

Alejandro fit un sourire amusé en la voyant monter à cru son hongre. Ce n'était pas une mauvaise idée, mais elle risquait d’affaiblir encore plus le dos de son hongre lui, par contre, ne semblait pas plus que cela affecté de cette marche nocturne, mais plutôt intéressé par la jeune jument devant lui. Cette dernière étirait le nez au maximum pour pouvoir le renifler mais son cavalier lui refusa cette faveur, préférant garder ses distances. Donc, il hocha la tête à son tour et prononça doucement;

"¿Lista para aprender español? Prête à apprendre l'espagnol?"

Il émit une infime pression de mollet et commanda le pas de sa voix suave et accentuée de son fameux accent sicilien si beau et mystérieux;

"El paso, Poussière."

La jument obéit, se mettant en marche en voulant continuellement se tordre le cou pour voir l'hongre. Mais, bien vite, elle comprit que cela ne valait pas la peine alors elle soupira longuement et se concentra sur sa piste de marche qui s'ouvrait ses grands yeux noisettes.

"Alors, qu'est-ce que vous voudriez savoir en espagnol? Parce que si je vous apprends tous les mots, il nous faudra bien plus que la nuit, Señorita."

Il haussa un sourcil, amusé, et rallongea ses rênes, voyant sa jument plus calme et détendue niveau mors et épaules. Néanmoins, il gardait une vigilance certaine. Ses protections en place sur ses membres avant la prévenaient des choses au sol, mais lui, sans bombe pour cette sortie nocturne, préférait ne pas prendre de risques trop grands.

La jeune fille pressa avec légèreté ses molets au contact des flancs de son équidé. Feville marchait tranquillement assez rapide mais pas trop, il attendait la jolie jument qui se trouvait à ses côtés. Camélia ne le laissait pas vraiment la sentir car elle ne voulait pas qu'il y ait de problèmes. Camélia posa sa main sur l'encolure de Feville et la frotta tout en la caressant avec douceur. Le hongre vrombissa légèrement des naseaux puis la jeune fille regarda les alentours avant de répondre à l'homme.

> OUii prête à apprendre^^ <

La jeune fille aquiesca un beau petit sourire timide. Camélia au premier abord pouvait paraitre réservée et timide mais il n'en était rien car une fois qu'on la connaissait bien elle se lachait et aimait délirer. La légère brise du vent qui flottait dans l'air venait effleurer et légèrement balayer les cheveux châtuns de la jeune fille. Camélia n'avait pas mit de bombe mais faisait très attention là où elle allait et Feville avait un pied sur en extérieur.

> Je ne sais pas trop. Apprenez moi les bases, et puis s'il faut y passer plus que la nuit et bien allons-y à moins que vous ayez autre chose à faire ou alors que vous soyez fatigué? <

La jeune fille le regarda et lui dit ses paroles sur un air taquineur. Puis elle continua son petit bout de chemin avec Feville et le couple à côté d'elle. La jeune fille lui montra les structures d'entrainements en premier pour qu'il sache où elle se trouve. Celles-ci étaient éclairés par de forte lumière, surment qu'il devait y avoir des cavaliers qui s'entrainaient à l'intérieur.

Alejandro hocha la tête puis regarda simplement où elle pointait. Finalement, il murmura quelque chose d'incompréhensible, sauf pour lui, évidemment, en une langue autre que français angalsi ou espagnl;

"Recordas-se, o meu amor, do nosso primeiro encontro? Era tão lá…"

Son regard vert soudainement foncé se braqua sur la jeune femme. Il lui sourit aimablement puis fit bfurquer sa june monture décontractée dans le petit sentier du bois qui arrivait et commença à parler;

"D'accord, alors pour dire Bonjour, c'est Buenos días, Bonsoir c'est Buenas noches et Comment allez-vous se dira: Cómo van ou si vous préférez Ça va, ce sera comme ça: Eso va"

Il prit le temps de respirer un peu, puis regarda tranquilement la monture alezane brûlée de Camelia, elle était calme et posée, suivant les indications de sa cavalière à la lettre. Bientôt, lui aussi pourrait monter à cru sans craindre un embarquement douloureux. Parlant de douleur, il avait oublier de mettre sa prothèse et n'avait pas non plus apporter sa canne, son genou le titillait de plus en plus. Bien qu'il ne voulait pas interrompre cette marche nocturne, il y serait contraint si sa jambe lui faisait trop mal, ce qu'il déplorerait bien évidemment.

Le hongre marchait lentement et paisiblement, une confiance c'était installée entre les deux êtres et allait surement y rester à jamais. Ils profitaient tout deux de chaques instants passé car un beau jour ils devraient se séparés quand Camélia deviendrait une porf. Mais elle lui avait dit qu'elle s'en occuperait quand même et qu'elle ne l'oublierais jamais. Parfois la main de la jeune fille venait effleurer la douce encolure du hongre qui écoutait haque bruit que la nuit laissait s'échapper aux vagabonds qui rodaient dans les bois en pleine nuit. Camélia écouta avec attention les paroles de l'homme. Puis elle répéta après lui chaque mot qu'il lui avait dit.

> Buenos Días c'est donc bonjour. Buenas Noches_Bonsoir et comment ca va c'est Cómo van.. C'est assez simple je trouve. Si jamais vous voyez que je prononce mal dites le moi. <

La jeune fille fit un doux sourire puis se reconcentra sur le chemin qu'ils empruntait. La couleur chocolat de la jument de Alejandro donnait vraiment bien dans la nuit avec le reflet de la lune. Elle était vraiment très belle mais pas très grande, remarque comparé à Feville c'ests ur car lui était vraiment une perche.
En cette nuit sombre, on pouvait entendre quelques petits bruits de peits animaux curieux qui observaient les deux couples qui marchaient le long d'un sentier dans leur forêt.

Alejandro hocha doucement la tête, écoutant le mélodieux son de paroles espagnoels prononcées avec un certain accent français. Cela lui rappelait la première fois que lui, avait voulu parler français. Toute sa classe de CE-1 s'était mise à rire de lui. Cessons donc de rasasser le passé et concentrons-nous sur la route à faire. Puis, Alejandro continua sur sa lancée et dit d'une voix ponctuée de son éternel accent sicilien qui lui donnait tout son charme:

"Oui, mais Cómo van sera pour Comment allez-vous, comme lorsque vous parlez à une personne inconnue ou supréeiure à vous qui ne parle qu'epsagnol, vous pourrez dire Cómo van mais si vous vous adressez à une personne que vous conaissez ou inférieure à vous, vous pourrez dire Cómo va, il y a quelques nuances. Sinon, lorsque vous vous adresserez à un homme adulte, vous pourrez dire Señor, pour une feme adulte qui n'est pas mariée, vous direz Señorita et pour femme mariée vous direz Señora. Alors, maintenant que vous conaissez les politesses, dîtes moi ce que vous voudriez apprendre comme genre de phrases et je vous les citerai."

Esquissant un petit sourire tout fier, Alejandro pointa un doigt en direction d'un sentier qui, apprement, débouchait sur quelque part où la lumière jaillissait dans un flot de jeux d'ombres qui dansaient dans la nuit, comme un ballet de lueurs blanche, un ballet de lumière des plus féériques.

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